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Subventions : quelles priorités pour améliorer la cohésion sociale ?

Subventions quelles priorités pour améliorer la cohésion sociale AssociathèqueLa Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) a publié ses priorités relatives à l’attribution de subventions pour l’année 2023 ainsi que les modalités de dépôt des dossiers.

La DGCS met ainsi à disposition des documents récapitulatifs pour quatre domaines d’intervention distincts : la petite enfance, protection de l’enfance et soutien à la parentalité, la promotion du travail social, le soutien aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, et l’égalité entre les femmes et les hommes.

Enfance et parentalité

L’accent est mis sur l’accompagnement des 1 000 premiers jours des enfants, « essentiels pour[leur] développement », et le renforcement des offres de soutien à la parentalité, mais aussi d’accompagnement à l’adoption. La prévention est affichée comme une priorité majeure, tant pour lutter contre les violences faites aux enfants que contre la prostitution des mineurs, ou encore contre les risques liés aux usages numériques. La mise en place de partenariats au sein des projets est également encouragée.

Personnes âgées et handicap

Les priorités d’intervention de la DGCS pour le soutien aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap concernent principalement des « projets d’envergure », notamment pour renforcer l’autonomie et l’inclusion des publics concernés afin de leur permettre de mieux participer à la vie sociale. Il est également fait mention des aidants et de la volonté de soutenir les actions visant à leur repérage, leur soutien et l’identification de leurs besoins.

Pour ces deux premiers domaines, les projets qui ont une dimension structurante d’envergure nationale seront privilégiés.

Égalité entre les femmes et les hommes

S’agissant des actions relatives à l’égalité entre les femmes et les hommes, les trois priorités affichées sont la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes, l’égalité dans la vie professionnelle, économique, politique et sociale, l’accès aux droits et la diffusion de la culture de l’égalité. Les projets peuvent avoir une dimension nationale ou interrégionale pour renforcer le maillage territorial et les coopérations entre les initiatives locales. Ils devront également tenir compte de l’existant et de comparaisons européennes et internationales.

Pour ces trois secteurs d’intervention, « sauf exception liée à l’intérêt du projet, seules les demandes correspondant à un montant minimal de subvention de 20 000 euros seront examinées ».

Travail social

En matière de soutien au travail social, la DGCS a pour objectif de « mieux faire connaître » le travail social, ses enjeux et ses pratiques professionnelles. Sont donc mentionnées l’organisation d’événements (journées d’études, colloques, etc.), la production et la diffusion de supports pluridisciplinaires qui étudient le champ du travail social, contribuent à sa connaissance et à sa reconnaissance. Les lignes directrices ne mentionnent pas de montant minimum des demandes de subvention pour ce secteur.

Parmi les éléments communs à tous les domaines concernés figurent la notion d’évaluation des projets et le développement de la connaissance pour améliorer les pratiques.

Pour demander une subvention, les associations opérant dans ces secteurs doivent effectuer une pré-demande en transmettant un résumé du projet, le montant sollicité et un budget prévisionnel. Ces pièces sont à transmettre par mail aux services concernés avant le 15 février.

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